Me Laurent Barissat, avocat au barreau de Paris et associé du cabinet Clairmont Novus évoque l'intérêt d'utiliser des outils digitaux pour satisfaire sa clientèle.
Quel avocat êtes-vous et quelles sont les valeurs que vous défendez au sein du cabinet ?
Je suis avocat associé spécialisé en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies au sein du cabinet Clairmont Novus. Nous défendons les valeurs d’innovation, d’appui juridique opérationnel et enfin d’une confiance sans faille.
Le cabinet accompagne aussi bien des grands comptes que des startup dans des domaines très divers (luxe, audiovisuel, distribution, agroalimentaire, viti-vinicole, restauration, transports, retraite et assurances, hôtellerie, immobilier et mode).
Comment imaginez-vous la relation client dans 10 ans ?
Selon moi, la relation client sera basée sur un apport encore plus concret et spécialisé de l'avocat. Ce dernier sera accompagné d'outils digitaux de gestion des droits et des risques permettant d'apporter un service à plus forte valeur ajoutée.
En terme de facturation, quel regard portez-vous sur le système du taux horaire ?
Il sert à évaluer la valeur économique d'une prestation intellectuelle car les avocats vendent de leur temps. Pour autant, il ne doit pas forcément être mis en avant.
Un montant forfaitaire - même variable - est à mon sens toujours préférable.
A quels grands défis êtes-vous aujourd'hui confronté ?
Dans les faits, l'avocat n'a plus le monopole du droit. Il doit donc s'adapter tout en tenant compte de sa déontologie très forte. L'adaptation au monde digital n'est en réalité pas toujours aisée, compte tenu des investissements importants à réaliser.
La crise sanitaire a bouleversé les méthodes de travail et intensifié l'utilisation d'outils numériques. Que pensez-vous des transformations qui s'opèrent ?
Notre cabinet était déjà équipé en outils digitaux (serveur sur le cloud, logiciels professionnels en SAS), et notre activité en IP/IT nous amenait déjà à travailler de façon dématérialisée (dépôt électronique de marques, RPVA, etc). Nous ne pratiquions toutefois pas le télétravail avant la crise sanitaire car nous apprécions le travail en cabinet qui est très collaboratif et interactif.
Nous pouvons donc facilement nous adapter en terme d’outils mais le contact humain reste indispensable.
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur la confrérie ?
L’Ordre et les organisations de la profession ont été extrêmement présents pendant cette période, en termes d’information technique et professionnelle, de formations à distance et de soutien. Ils sont su défendre au mieux la profession dans ce moment critique.
En quoi Predictice vous permet de répondre à ces différentes problématiques ?
L'avocat doit apporter à son client une réponse à ses problématiques juridiques et aux incertitudes relatives à son activité.
La prévision et la connaissance des réponses aux questions juridiques est un des atouts de l'avocat. Predictice m'aide beaucoup pour cela.
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Diplômée en droit, Julia est en charge de la formation et de l'accompagnement des utilisateurs de Predictice.