"Accéder rapidement à des réponses juridiques, appuyées sur des sources fiables et transparentes"

Amel Rechid et Aurélie Hubert sont respectivement Legal Manager et juriste chez Leroy Merlin. Pour Predictice, elles reviennent sur la façon dont leur entreprise s'approprie l'intelligence artificielle, notamment générative.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

Amel Rechid. Cela fait sept ans que je travaille chez Leroy Merlin, d'abord comme juriste puis comme responsable juridique sur le pôle achats, supply chain et digital. J'ai depuis le début de ma carrière exercé des fonctions de juriste en droit des affaires, notamment pour des prestataires logistiques et informatiques.

Aurélie Hubert. Je suis juriste d'entreprise depuis plus de douze ans. J'ai une formation en droit des affaires ainsi que le certificat d'aptitude à la profession d'avocat, qui m'a d'ailleurs conduite à exercer pendant un an. Toutefois, j'avais réalisé pendant ma formation un stage chez Auchan, qui m'avait beaucoup plu, et qui m'a conduite à rejoindre cette entreprise en 2011. J'y ai d'abord exercé la fonction de juriste sur le pôle achats puis je suis devenue responsable juridique d'Auchan France au bout de cinq ans. J'ai ensuite rejoint Leroy Merlin il y a environ quatre ans, majoritairement sur des thématiques autour des achats.

Dans quelle mesure l'IA impacte-t-elle aujourd'hui Leroy Merlin ?

Aurélie Hubert. Le sujet de l'intelligence artificielle a été un sujet clé en 2023. Toute entreprise qui souhaite avoir un impact sur le marché doit a minima se poser la question de l'IA, et c'est naturellement le cas chez Leroy Merlin. Par ailleurs, chez Leroy Merlin, la Direction Juridique était déjà bien équipée en matière d'IT (outils de contract management, de négociation commerciale, de plateforme relationnelle avec ses magasins, de gestion de projets, etc.), de sorte que nous avions déjà un bon niveau de maturité sur le sujet.

Amel Rechid. Il y a quatre ans, nous avons initié chez Leroy Merlin une démarche de transformation digitale au niveau de la Direction Juridique, nous permettant effectivement d'être mieux outillés pour accompagner la stratégie de nos enseignes. Cela nous avait donc déjà permis de toucher du doigt les problématiques d'intelligence artificielle. C'est dans ce cadre que nous avons souhaité nouer des partenariats avec des legaltechs, comme Predictice, afin d'être dans une posture d'anticipation sur ces sujets majeurs. 

Aurélie Hubert. Ce qui nous a semblé essentiel, chez Predictice, est le fait que l'outil centralise toute la documentation juridique. Il s'agit d'une vraie bibliothèque, très large et variée en terme de sources juridiques. Par exemple, le fait de pouvoir télécharger des kbis sans se poser la question d'aller sur Infogreffe répondait à une réel besoin de nos équipes. Nous avons donc naturellement voulu être bêta-testeurs de la dernière fonctionnalité, Assistant.

Predictice centralise toute la documentation juridique. Il s'agit d'une vraie bibliothèque, très large et variée en terme de sources juridiques.

Comment les équipes s'approprient-elles Assistant aujourd'hui ?

Aurélie Hubert. Nous avons d'abord souhaité soumettre à l'outil des requêtes non ciblées, dans une démarche de simple curiosité, pour comprendre le niveau de confiance que nous pouvions avoir en lui. Ensuite, au fil des usages,  nous avons affiné les questions juridiques adressées à Assistant et les résultats sont très satisfaisants. En effet, sans remplacer les juristes, l'outil leur permet de se faire une première idée sur un sujet donné, ou de conforter leur sentiment sur une problématique particulière. Assistant nous permet donc de gagner du temps et nous apprécions particulièrement qu'il cite ses sources. A cet égard, nous aimerions qu'il puisse également citer la réglementation notamment européenne, ou encore qu'il puisse établir de réelles notes de synthèses documentées pour assister nos équipes.

Amel Rechid. L'intérêt d'Assistant est de pouvoir accéder rapidement à des réponses juridiques, appuyées sur des sources fiables et transparentes. Cela facilite le travail de nos équipes pour apporter des réponses aux questions soulevées en interne. Nous serions très intéressés par la possibilité de connecter Assistant, grâce à une API, sur l'ensemble de notre documentation interne afin, par exemple, d'optimiser la rédaction de certaines clauses contractuelles. Cela nous permettrait également de mener les bonnes actions de veille en temps utile et d'être encore plus efficients dans l'analyse de la documentation, dans un monde qui se complexifie de plus en plus en matière réglementaire et juridique.

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