Hugo Arellano est champion de sport automobile et Senior Counsel chez CMS Luxembourg. Il raconte son parcours de passionné.
Vous êtes responsable du département contentieux et droit du travail chez CMS Luxembourg. À quoi ressemble votre quotidien ?
Nous sommes deux co-head avec Antoine Reillier. Notre département est un peu atypique, car nous faisons du contentieux mais également du droit du travail. Ma journée type est assez simple : le matin, j’essaie de traiter les e-mails de façon à pouvoir répondre à tous nos clients dans les vingt-quatre heures. Ensuite, je fixe des créneaux spécifiques pour les calls : deux heures le matin et trois dans l’après-midi. Le reste de la journée, je la consacre à travailler sur le fond des dossiers ou à faire d’autres tâches administratives en rapport avec l’étude. Et si l’occasion se présente après la journée de travail, j’en profite pour faire du sport ou bien voir mes proches.
Le contentieux est une matière très variée et nous avons donc tous les jours de nouveaux dossiers ou de nouvelles problématiques qui se présentent. Donc la journée décrite avant est souvent beaucoup plus variée et compliquée. Un jour, cela peut être une plaidoirie à la Cité Judiciaire, et le jour d’après, une expertise à l’étranger. Chaque jour est différent et c’est cela qui rend notre métier passionnant !
Vous avez également été Président de l’Association Luxembourgeoise des Licenciés du Sport Automobile (ALLSA). Pouvez-vous nous raconter de quoi il s’agit ?
Effectivement, j’ai été assez actif (et le suis toujours) en sport automobile. Cette association avait été mise en place avec un groupe de pilotes luxembourgeois il y a quelques années parce qu’à l’époque, il n’y avait pas d’organe pour faire la communication entre les pilotes luxembourgeois en sport automobile et la fédération. Cela concernait notamment tout ce qui touche au règlement sportif englobant de nombreuses disciplines et qui est mis à jour chaque année. Aujourd’hui, c’est probablement un peu plus désuet parce que la fédération a évolué : maintenant, une personne au sein de la fédération gère directement la coordination et la communication avec les licenciés.
En tant qu’athlète du Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois dans la discipline du Rallye, arrivez-vous à concilier cette passion avec votre vie professionnelle ?
Je faisais en effet partie des athlètes du Comité olympique et sportif luxembourgeois entre 2009 et 2011 et ensuite entre 2014 et 2015 en tant que pilote de rallye, discipline que je pratique d’ailleurs toujours. Concilier cette passion avec ma vie professionnelle m’a permis de me détacher du travail d’avocat qui est très prenant. C’est une passion et un sport extrême qui nécessite beaucoup de préparation et de concentration, ce qui permet ainsi de totalement déconnecter. Je trouve que c’est une excellente manière d’avoir un équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Ce sport m’a également appris à gérer et à relativiser beaucoup plus facilement les situations stressantes et la pression que l’on peut connaître dans notre métier d’avocat.
Est-ce que votre cabinet fait l’effort de stocker les décisions dans lesquelles vous intervenez ?
Oui, c’est quelque chose que nous avons mis en place depuis un an et demi : depuis la fusion avec nos nouveaux associés, nous avons fourni un gros effort en matière de knowledge management. Je ne saurais pas vous dire combien de décisions nous avons à ce jour, mais nous avons un outil pour les stocker. Nous analysons actuellement les différentes solutions disponibles afin de pouvoir classer lesdites décisions et trouver ensuite le contenu qui nous intéresse par mots-clés.
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Benedetta a suivi une formation juridique en Italie et est diplômée de HEC.