Loin d’être anecdotique, la manière dont vous vous racontez joue un rôle important dans un environnement très concurrentiel où de nombreux cabinets affichent des positionnements proches.
Vous êtes votre premier ambassadeur. Savoir valoriser son projet et son ambition sont des prérequis indispensables qui s’apprennent. Ce discours se décline en fonction des cibles (clients, prospects, médias et pouvoirs publics).
Savoir se différencier
Un discours différenciant ne se décrète pas, il faut savoir le justifier :
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soit par la manière dont vous exercez votre métier.
Par exemple, vous affichez votre recours à la legaltech pour les recherches afin de concentrer votre activité sur un conseil personnalisé VIP ;
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soit par votre spécialité en droit.
Par exemple, alors que la majorité des cabinets d’avocats ont une activité de compliance, certaines structures ont orienté leur communication exclusivement sur cette spécialité en créant et diffusant des outils marketing très efficaces ;
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soit par la valorisation d’une particularité recherchée sur le marché.
Par exemple, vous bénéficiez d’une double formation (école de commerce et droit), d’un barreau étranger ou du titre d’ancien Secrétaire de la Conférence.
Faire du media training
Avoir recours à un coach professionnel est un vrai plus pour structurer votre prise de parole. Gardez toujours en tête que votre langage corporel compte pour 60 à 80% de l’impact généré sur votre interlocuteur.
Investir les réseaux sociaux
Véritables caisses de résonance permettant de donner à votre actualité une autre dimension, les réseaux sociaux sont également l’occasion de fédérer une communauté, à condition d’adopter les bons codes tant sur le fond que sur la forme.
- Concentrez-vous sur les réseaux prioritaires où vos efforts peuvent rapidement payer : l’incontournable LinkedIn et/ou Twitter pour les plus investis ;
- Mettez à jour et uniformisez vos différents profils en accord avec les codes visuels de votre structure (photo officielle, identité graphique…).
- Définissez une ligne éditoriale pour chaque canal : tonalité, récurrence et formats adaptés à la consommation digitale de l’information (vidéos, vignettes, photoquote…) ;
- Identifiez vos communautés et adoptez une démarche conversationnelle : participez à des groupes, commentez des publications d’autres membres…
Partager son savoir
Donnez des rendez-vous réguliers à vos clients ou prospects avec des sessions de formation, des e-mailing calibrés (autant d’outils qui vous permettront d’enrichir votre CRM - acronyme de Customer Relationship Management ou Gestion de la Relation Client).
Créez votre réseau de journalistes en faisant valoir votre capacité à décoder l’actualité.
Valoriser le collectif
Les opérations conseillées, les récompenses et distinctions obtenues, la participation à des événements ou des conférences, la rédaction de tribunes ou d’articles, votre capacité à associer vos équipes à la réussite de votre projet sera également l’une des conditions pour développer votre leadership.
Aujourd’hui, la montée en puissance des réseaux sociaux favorise les stratégies d’employee advocacy. L’ambition du cabinet doit être portée tant par l’associé que par le collaborateur. Le tweet d’un collaborateur a en moyenne huit fois plus de portée qu’un tweet émanant du cabinet.
Sur un secteur où la guerre des talents est particulièrement féroce, le travail sur la fierté d’appartenance est un enjeu clé. Le personal branding se construit aussi en interne.
S’associer à des marques fortes
La participation à des événements de place ou la création de synergies avec des réseaux déjà établis (think tank, associations professionnelles, universités ou grandes écoles…) constituent de puissants accélérateurs d’influence.
S’engager
Sans multiplier les actions, l’identification d’un combat en cohérence avec les valeurs du cabinet est un puissant levier de cohésion en interne et de différenciation, voire de préférence pour les parties prenantes extérieures.
Exemple : vous pouvez vous engager pour l’accès au droit en dispensant des consultations gratuites, à l’instar de nombreux cabinets aux États-Unis qui n’hésitent pas à offrir 60 heures de pro bono par avocat, chaque année.